Le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, a assuré lundi que l’exploitation des trains Eurostar, pourra se poursuivre même sans accord sur le Brexit, quand bien même il reste des « détails » à régler.
« Les fondamentaux de l’exploitation d’Eurostar, s’il n’y avait pas d’accord, sont là, puisqu’on a créé une société d’exploitation continentale d’Eurostar » qui détiendra une licence européenne, a assuré Guillaume Pepy. Les opérateurs ferroviaires qui ne détiennent qu’une licence britannique, comme c’était le cas d’Eurostar, ne pourront en effet plus circuler automatiquement sur les voies ferrées européennes après le Brexit.
« On est maintenant sur des choses très, très concrètes pour que, quel que soit le scénario, les voyageurs d’Eurostar puissent voyager correctement », a expliqué M. Pepy qui voit encore « deux séries de problèmes (…) de second rang », à régler dans les prochaines semaines. « Des problèmes de certificats juridiques pour telle ou telle partie du parcours », avant d’ajouter : « Et puis il restera concrètement à voir comment ça s’organise Gare du Nord (à Paris) et à la gare de Saint-Pancras (à Londres), pour les contrôles d’identité et les contrôles douaniers ». Autre question à trancher, selon lui: « Si on a des retards au poste-frontière, est-ce qu’on retarde le train de quelques minutes ou est-ce qu’on fait partir les gens dans le train suivant ? « .